Août 1944. Paris sera bientôt libérée des nazis. Euphorie, panique et barbarie cohabitent sous l’écrasante canicule. Mais avant que ne tombe le rideau, plusieurs croient avoir encore un rôle à jouer, dont Francis Béard, un milicien féroce qui nourrit une obsession : tuer Albert Camus. Non seulement est-il l’auteur des textes les plus éloquents de la Résistance, mais il est selon Béard le seul écrivain à pouvoir faire ombrage à Louis-Ferdinand Céline, son idole.
Les choses ne se déroulent toutefois pas comme le milicien l’avait prévu et les Résistants enferment Camus dans une planque secrète. Ce dernier tente de continuer à écrire, mais la folie le guette entre les murs glauques de sa chambre décrépite… Désespéré, il en vient à nourrir sa propre obsession : joindre la lutte armée et tuer un homme, une expérience fondamentale, à ses yeux, afin d’être un bon écrivain. Mais force est d’admettre qu’il est meilleur pour tirer un coup que pour tirer du revolver.
Un chassé-croisé déjanté, sanglant, hilarant, brillant.Détails du livre
-
Éditeur
-
Texte original
Oui -
Langue
Français -
Langue d'origine
Français -
Date de publication
-
Thème