Réédité dans la Bibliothèque canadienne-française, «Moncton mantra» rend hommage à toute une génération de créateurs à l’époque de « la renaissance acadienne ». Plusieurs des artisans littéraires mis en scène sont parmi les plus connus aujourd'hui. Gérald Leblanc y relate leurs démarches pour faire de Moncton une « capitale littéraire », pour supplanter l'image folklorique longtemps associée à leur culture. Un projet qui réussira malgré l'hostilité d'un milieu qui résiste à l'affirmation d'une nouvelle conscience urbaine et moderne dans l'imaginaire. Dans «Moncton mantra», Gérald Leblanc raconte la venue à l'écriture du personnage écrivain, son double, Alain Gautreau. Entre l’automne 1971 et la parution 10 ans plus tard de son premier livre, Alain Gautreau évolue parmi les personnages de la scène artistique et intellectuelle de Moncton, à l’époque même qui a vu naître la première maison d’édition acadienne et le Parti acadien. Son roman, qu'il commence l’année de son entrée à l’Université de Moncton, devient « une sorte de mantra, une présence constante, un compagnon de route » au fil de ses lectures, ses rencontres, ses expériences avec les drogues, ses entretiens sur la littérature. Ce roman de la route, comme le qualifie le préfacier Herménégilde Chiasson, rappelle celui de Jack Kerouac, «On the Road», « l’un des textes-phares de la littérature américaine ». Il trace un parcours tant personnel que collectif de 26 ans qui coïncide avec celui de la littérature acadienne.
Détails du livre
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Éditeur
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Langue
Français -
Date de publication
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Thème
À propos de l'auteur
Gérald Leblanc
Gérald Leblanc est natif de Boutctouche, au Nouveau-Brunswick. Il a reçu le prix Estuaire des Terrasses Saint-Sulpice en 1994 pour son recueil Complaintes du continent, le prix Pascal-Poirier du gouverneur du Nouveau-Brunswick en 1993 pour l’ensemble de son œuvre, et le prix littéraire de la Ville de Moncton en 1988 pour L’Extrême Frontière. Gérald Leblanc est décédé en 2005.